
Dans le cadre de ce colloque, nous vous proposons un programme complet et captivant, rehaussé de trois volets et de séances touchant un large éventail de sujets percutants et d’actualité. Nous publierons le programme complet à l’approche de l’événement. Ouvrez l’œil! Vous en saurez bientôt plus sur l’horaire des séances, les personnes qui prendront la parole et les activités spéciales.
Entre-temps, voici ce à quoi vous attendre :
La programmation reflétera le thème de cette année, qui explore le rôle des établissements d’enseignement postsecondaire autochtones et allochtones dans la promotion de la réconciliation économique, la résolution des difficultés communautaires et nationales, et l’appui à l’autodétermination des peuples autochtones par l’innovation, l’éducation et le partenariat.
Les séances se dérouleront comme suit :
- Des heures de réflexion pour une écoute attentive sur des questions clés et tirer des enseignements de l’expérience vécue.
- Des séances éclair qui présentent des idées novatrices, dont les retombées touchent la communauté.
- Des cercles de partage qui favorisent un dialogue inclusif et respectueux dans un esprit de collaboration.
Toutes les activités auront lieu à l’heure avancée des Rocheuses. Veuillez noter que l’horaire et le format des séances peuvent changer.
Ordre du jour
Consultez régulièrement ce site Web pour les mises à jour du programme ! Toutes les heures sont indiquées en heure avancée des Rocheuses (HAR).
Le dimanche 26 octobre
Le lundi 27 octobre
Amber Skye, doyenne associée principale, Services de santé, Six Nations Polytechnic
Six Nations Polytechnic (SNP), un établissement postsecondaire dirigé par des Autochtones, s’attaque aux obstacles de longue date dans la formation en santé en créant des parcours d’apprentissage culturellement pertinents et ancrés dans la communauté pour les apprenantes et apprenants autochtones.
Cette présentation met en lumière l’approche innovante et multidimensionnelle de SNP en matière de formation en santé autochtone, articulée autour de trois axes principaux : les parcours de formation, une communauté de pratique et le modèle de salle de classe vivante (Living Classroom).
Au-delà de la réussite scolaire, le modèle de SNP favorise le développement de l’identité professionnelle, la confiance culturelle et le sentiment de responsabilité communautaire chez ses diplômées et diplômés. Ensemble, ces éléments forment un modèle holistique et transformateur de formation en santé autochtone qui élimine les obstacles à l’éducation, affirme l’identité autochtone et renforce les capacités de leadership autochtone dans le domaine de la santé.
Cette présentation partagera les principaux résultats, les expériences étudiantes et les leçons tirées de la création de parcours de formation en santé transformateurs et culturellement adaptés.
Michael Calvert, directeur de l’éducation autochtone, Northern Lights College
Scott Clerk, vice-président associé, Services éducatifs, Northern Lights College
Le Northern Lights College (NLC) dessert les communautés du nord-est de la Colombie-Britannique, situées sur le territoire du Traité no 8. Le NLC a mené des efforts soutenus pour concrétiser ses engagements envers la vérité et la réconciliation, ce qui a entraîné une augmentation de 40 % des inscriptions autochtones depuis 2023. Cette séance vise à partager notre parcours vers ces résultats, en mettant l’accent sur le renforcement des relations et des partenariats communautaires. Elle prendra la forme d’une « histoire orale » retraçant les deux dernières années de ce travail, structurée autour du pilier Vérité et réconciliation du plan stratégique du NLC et de nos expériences et apprentissages sur le terrain. Notre récit comprend la refonte de l’approche du collège en matière de relations communautaires, la création d’un conseil consultatif communautaire, des partenariats avec les Premières Nations pour accroître la prestation de programmes dans les communautés, ainsi que des efforts visant à mettre la culture autochtone locale au cœur de nos campus. Les présentateurs réfléchiront à leur expérience de partenariat — entre le principal leader autochtone du collège et un membre de la direction — et à la façon dont ils ont co-dirigé ce travail dans un esprit de collaboration et de réciprocité.
Sara Cardinal, gestionnaire, AICCC, NorQuest College
Amanda Keay, coordonnatrice de l’expansion des inscriptions, NorQuest College
Cette présentation met en lumière des modèles éprouvés et reproductibles pour créer des parcours authentiques reliant l’éducation autochtone à l’emploi. Plutôt que d’adopter des approches théoriques, nous présentons deux exemples concrets de suppression des obstacles, assortis de résultats mesurables que d’autres établissements peuvent adapter et mettre en œuvre. Premièrement, nous explorerons l’évolution du Indigenous Career Centre sur une période de dix ans — d’un service axé sur la construction à un centre complet de développement de la main-d’œuvre, comptant neuf partenariats avec des employeurs dans divers secteurs. Deuxièmement, les participants entendront comment le partenariat entre les Premières Nations du Traité 8 et le NorQuest College a permis un taux de placement de 100 % pour 48 diplômés du certificat en éducation de la petite enfance, avant de s’étendre à des programmes de niveau diplôme. Les participants repartiront avec des preuves tangibles que l’élimination des obstacles à la participation des Autochtones à l’enseignement supérieur et au marché du travail est à la fois réalisable et mesurable. Ils verront qu’un taux de placement de 100 % et des partenariats intersectoriels durables sont possibles lorsque les établissements s’engagent à bâtir des relations authentiques, investissent dans des systèmes de soutien parallèles et respectent l’autodétermination autochtone en matière d’éducation et de développement de la main-d’œuvre.
Nikki Louttit, directrice des métiers, Oshki-Pimache-O-Win
Cette présentation met en lumière les réussites et les défis liés à la prestation de programmes d’apprentissage et de formation dans les métiers spécialisés au sein des communautés autochtones éloignées du nord de l’Ontario. Oshki-Pimache-O-Win partagera son expérience directe sur la façon dont les établissements autochtones peuvent être positionnés équitablement pour offrir une formation dans les métiers spécialisés — un parcours professionnel essentiel qui s’aligne sur l’évolution du paysage économique canadien.
La séance explorera des stratégies visant à renforcer le soutien aux personnes en formation afin d’améliorer la rétention, la réussite à la certification et le succès des apprentissages. Ce modèle prépare les diplômées et diplômés à intégrer le marché du travail, ouvrant la voie à des carrières durables et à une base solide pour la poursuite d’études dans leur domaine de compétence.
Palash Sanyal, instructeur, Southern Alberta Institute of Technology
Séance annulée.
Brandon Meawasige, chef de l’exploitation, Indspire
Cette Heure d’inspiration explorera comment des partenariats novateurs peuvent préparer les apprenants autochtones aux emplois de demain. En réunissant des leaders d’Indspire et du Southern Alberta Institute of Technology (SAIT), la séance mettra en lumière une nouvelle approche collaborative de conception de programmes, fondée sur les recherches nationales d’Indspire et sur l’expertise éprouvée du SAIT en apprentissage appliqué. Animée par Indspire, la discussion examinera comment les données, la collaboration institutionnelle et l’engagement communautaire peuvent combler les écarts de compétences dans des secteurs en forte demande tels que la construction et l’énergie.
Les panélistes partageront leurs réflexions sur la coélaboration de parcours reliant les apprenants autochtones à des carrières significatives, tout en renforçant la capacité des établissements et des employeurs à répondre aux besoins futurs du marché du travail. Les participants comprendront comment des partenariats fondés sur des données probantes peuvent favoriser un changement systémique et faire progresser la réconciliation par l’éducation, la formation et l’emploi.
Kim Falcigno, première vice-présidente aux affaires académiques, Oshki-Pimache-O-Win
Susan Sinclair, directrice académique, Oshki-Pimach-O-Win: The Wenjack Education Institute
Gabrielle Swerdlyk, directrice de la réussite étudiante, Oshki-Pimache-O-Win
Oshki-Pimache-O-Win : The Wenjack Education Institute présentera des approches novatrices pour la prestation de programmes et de services d’enseignement supérieur dirigés par les Premières Nations. Au cours de cette séance, les participants découvriront les méthodes uniques utilisées à Oshki-Wenjack pour mobiliser les apprenants des communautés rurales et éloignées de l’Ontario, lesquelles donnent des résultats exceptionnels.
Melanie Goodchild, vice-présidente, savoirs, recherche et études autochtones, Shingwauk Kinoomaage Gamig
Séance annulée.
Katie Koostachin, coordonnatrice de programme, Anishinabek Educational Institute
Cette séance présentera le développement et l’impact du Spring Medicine Camp de l’Anishinabek Educational Institute — une expérience annuelle d’apprentissage ancrée dans la terre qui réunit étudiantes et étudiants, formateurs et soutiens culturels afin de se reconnecter aux savoirs traditionnels anishinaabe. Par l’entremise d’ateliers sur la récolte et la préparation des plantes médicinales, la souveraineté alimentaire, l’artisanat naturel, la transmission d’histoires et les pratiques de mieux-être, le camp nourrit l’identité culturelle, le sentiment d’appartenance communautaire et le bien-être holistique. La présentation décrira l’organisation du camp, mettra en valeur les partenariats avec les gardiens du savoir et les animateurs, et explorera son influence grandissante, notamment la participation d’élèves du secondaire locaux et l’intérêt accru pour les programmes de l’AEI. Les participantes et participants découvriront comment une éducation fondée sur la terre et la culture peut renforcer les parcours d’apprentissage autochtones et inspirer des initiatives similaires au sein de leurs propres communautés et établissements.
Terri-Lynn Anderson, coordonnatrice, Vérité et réconciliation et engagement communautaire, Red River College Polytechnic
Ginelle Giacomin, présidente, Services communautaires, Red River College Polytechnic
Haley Pratt, accompagnatrice à la navigation (soutien aux étudiantes et étudiants autochtones), Red River College Polytechnic
Ce cercle de partage explore la façon dont les programmes académiques, l’École d’éducation autochtone (School of Indigenous Education – SIE) et le département Vérité, réconciliation et engagement communautaire du RRC Polytech collaborent pour soutenir les étudiantes et étudiants autochtones de manière culturellement ancrée et sensible aux traumatismes. Les animatrices — incluant la coordonnatrice de la vérité et réconciliation, une présidente de programme et une accompagnatrice à la navigation de la SIE — partageront comment les partenariats inter-départementaux contribuent à créer des environnements d’apprentissage plus sûrs et inclusifs, particulièrement dans les programmes pouvant faire remonter des expériences vécues ou raviver des traumatismes. Les thèmes clés abordés comprennent les soutiens holistiques culturellement pertinents, le renforcement des relations et les changements institutionnels en cohérence avec les appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation.
Animée selon le format traditionnel du Cercle de partage, cette séance invite les participantes et participants dans un espace d’égalité, de respect et de sagesse collective. Ils repartiront avec des stratégies pratiques et des idées concrètes à partager avec leurs collègues afin de renforcer les efforts de réconciliation et de favoriser la réussite des étudiantes et étudiants autochtones au sein de leurs propres départements.
Teresa Evans, instructrice, Formation en soins infirmiers, Northwestern Polytechnic
Monique Hommy, membre de la communauté, Northwestern Polytechnic
Cette séance présente la co-création d’une simulation virtuelle gratuite en ligne qui place les voix autochtones au centre de la formation sur la sécurité culturelle en santé. Elle débute avec les récits d’une partenaire autochtone ayant co-créé et participé à la simulation, qui témoignera de l’importance d’une collaboration authentique. Les présentatrices expliqueront ensuite comment le projet a mis en lumière les forces et les valeurs autochtones, tout en offrant des leçons sur la façon de bâtir des partenariats significatifs pour soutenir l’éducation à la sécurité culturelle. Les participantes et participants repartiront avec des stratégies concrètes pour renforcer la collaboration avec les communautés autochtones, enrichir les programmes d’études et intégrer la sécurité culturelle à l’enseignement et aux initiatives institutionnelles.
Tania Andrist, directrice générale, Innovation et recherche appliquée, Southeast College
Alesia Malec, coordonnatrice, Recherche appliquée, Suncrest College
Raj Muni, animateur étudiant en informatique, Suncrest College
Cette séance met en valeur le succès du projet DATA in a New Way, une collaboration entre Suncrest College, Southeast College et le Yorkton Tribal Council dans l’est de la Saskatchewan. Conçu pour rejoindre les apprenants autochtones là où ils se trouvent, le programme utilise l’apprentissage par projet pour développer la confiance, la littératie numérique et la préparation au travail. Les participantes et participants découvriront comment cette approche pratique a contribué à réduire les obstacles, à rendre la technologie plus accessible et à encourager l’exploration personnelle. Les projets concrets, fournis par des partenaires de l’industrie, ont créé une boucle d’apprentissage authentique qui renforce à la fois le développement des compétences et le lien communautaire. Les personnes présentes repartiront avec des stratégies pratiques pour concevoir des programmes de formation numérique inclusifs, axés sur l’élimination des obstacles, le soutien individualisé et l’équité en matière d’accès et de résultats — offrant ainsi un modèle pour les collèges qui souhaitent mieux servir les apprenants autochtones.
Kelly Swain, doyenne, Métiers, beaux-arts des Premières Nations, formation de la main-d’œuvre et services sous contrat, Coast Mountain College
Susan Crowley, directrice générale, CWB Foundation
Cette séance conjointe entre la CWB Foundation et le Coast Mountain College explorera comment l’apprentissage pratique et les partenariats dirigés par la communauté favorisent la réconciliation économique et élargissent l’accès aux carrières dans les métiers spécialisés.
Nous commencerons par présenter les camps jeunesse Arx and Sparx, en soulignant comment une première exposition au soudage permet de renforcer la confiance, d’introduire des parcours professionnels et de favoriser un engagement à long terme grâce à des programmes comme Sparking Success. Le Coast Mountain College offrira son point de vue sur la mise en œuvre des programmes de la CWB Foundation, démontrant comment ces initiatives soutiennent le recrutement étudiant et mettent en valeur des réussites concrètes, notamment celles d’apprenants autochtones maintenant inscrits à des programmes postsecondaires. Ensemble, nous illustrerons comment les efforts de collaboration entre les organisations communautaires et les établissements postsecondaires réduisent les obstacles, améliorent la rétention et favorisent la mobilité de la main-d’œuvre dans des régions comme le nord-ouest de la Colombie-Britannique.
Les participantes et participants repartiront avec des stratégies concrètes pour créer des programmes pratiques, culturellement pertinents, qui renforcent les parcours vers l’éducation et l’emploi, et pour tirer parti des partenariats afin de générer un changement positif et durable.
Julieann Gardner, conseillère en accessibilité, Services aux étudiantes et étudiants, Six Nations Polytechnic
Amy Wilkinson, doyenne associée, Métiers spécialisés, Six Nations Polytechnic
Cette séance présente une approche collaborative de l’éducation inclusive dans les métiers spécialisés, menée par l’unité des métiers spécialisés et le service aux étudiantes et étudiants du Six Nations Polytechnic. À travers trois initiatives phares, nous explorerons comment des programmes ciblés et des stratégies de soutien proactives peuvent améliorer l’accès et les résultats pour les apprenants sous-représentés. Le programme We Are Welders offre une formation gratuite pour les femmes et personnes non binaires à faible revenu, intégrant des mesures d’accessibilité grâce au projet pilote CAST. Nous présenterons également le rôle de la coordonnatrice des initiatives d’inclusion du Six Nations Polytechnic, dont le travail est centré sur des efforts d’équité, de diversité et d’inclusion (EDI) enracinés dans la culture. Enfin, nous partagerons les résultats d’un projet pilote d’évaluation axée sur la réussite, conçu pour identifier et soutenir dès le début de leur formation les étudiantes et étudiants présentant des différences d’apprentissage. Les participantes et participants obtiendront des connaissances pratiques sur la conception de programmes inclusifs, les stratégies d’intervention précoce et l’application du conception universelle de l’apprentissage (CUA). Ils repartiront avec des outils et approches adaptables pour promouvoir l’équité et l’accessibilité dans la formation aux métiers spécialisés.
Michael Calvert, directeur de l’éducation autochtone, Northern Lights College
Coline Casey, Student Recruitment Manager, Northern Lights College
La présentation de l’atelier Découvrir vos dons se déroulera en cercle, où les animateurs Coline Casey et Michael Calvert guideront les participants dans la création et l’animation de leur outil décolonisé d’exploration de carrière. Contrairement aux plateformes en ligne, Découvrir vos dons est un atelier qui met l’accent sur une approche holistique et fondée sur les valeurs pour aider chacun à découvrir ses aptitudes et ses passions dans le choix d’une carrière.
Cet atelier interactif et relationnel intègre les savoirs traditionnels et contemporains autochtones ainsi que leurs modes d’être dans un exercice d’exploration de carrière. Par un processus de narration et de réflexion, les participants dresseront un inventaire personnel leur permettant de mieux comprendre leurs compétences actuelles, leurs modes de vie et leurs préférences, afin d’orienter leurs choix professionnels.
L’atelier est conçu pour être offert au sein des communautés autochtones, mais il peut également être adapté à presque tous les contextes et à divers groupes démographiques.
Le mardi 28 octobre
Denise Pictou-Maloney, présidente du Comité consultatif sur l’éducation autochtone conseillère principale, Initiatives mi’kmaq et autochtones, Nova Scotia Community College
Erin Monture, directrice générale, Ogwehoweh Skills and Trades Training Centre
Le Ogwehoweh Skills and Trades Training Centre (OSTTC) se spécialise dans la formation aux métiers, l’éducation et le perfectionnement professionnel répondant aux besoins des Six Nations du territoire de la rivière Grand et des communautés avoisinantes. Grâce à des partenariats novateurs avec des employeurs, l’OSTTC contribue à bâtir une main-d’œuvre solide, en offrant des programmes favorisant l’employabilité et l’autonomisation des participants.
Au cours de cette séance, nous explorerons le puissant potentiel de la collaboration entre les instituts autochtones et les titulaires du programme de Programme de formation pour les compétences et l’emploi destiné aux Autochtones (FCEA) pour créer des programmes de formation ancrés dans la culture et guidés par les communautés, menant à un emploi significatif et à temps plein pour les apprenants autochtones. En harmonisant les programmes éducatifs avec les besoins du marché du travail et en tirant parti des forces combinées des systèmes d’éducation et d’emploi autochtones, ces partenariats peuvent favoriser l’autodétermination économique et la prospérité à long terme.
Les participants repartiront avec des idées concrètes et des outils pour « Eyagoyadagęn:ha˺ – Aider le peuple », afin de lancer ou de renforcer des partenariats avec les titulaires de programmes FCEA et d’atteindre l’objectif commun d’autonomiser les apprenants et les communautés autochtones par l’éducation et l’emploi.
Arliss Coulineur, doyenne, Éducation de base des adultes, Saskatchewan Indian Institute of Technologies
Angeline King, professeure, Anishnaabemowin, Georgian College
Michele O’Brien, coordonnatrice, Études autochtones, Georgian College
Jodie Williams, (AVATAR)
L’équipe des études autochtones du Georgian College, en partenariat avec les équipes de recherche et de technologie immersive, a lancé Indigenous Peoples in XR (IPXR), une initiative primée qui utilise la réalité virtuelle (RV) pour enseigner les langues et les cultures autochtones.
Ancrés dans la langue Anishnaabemowin et élargis pour inclure les savoirs des Premières Nations, des Métis et des Inuits, ces univers immersifs favorisent la revitalisation linguistique, la préservation culturelle et l’apprentissage intergénérationnel. Cette séance interactive de 60 minutes permettra aux participantes et participants de découvrir comment la RV peut compléter les programmes d’études autochtones à travers des expériences interactives et culturellement ancrées. Ils exploreront les mondes virtuels de langue et de culture autochtones du Georgian College, ainsi que des exemples créés par des institutions partenaires comme le SIIT et le DPCDSB, avec le soutien de BSDXR. Une démonstration en direct sur la plateforme ENGAGE VR illustrera comment les environnements virtuels reproduisent les enseignements basés sur la terre, les espaces communautaires et les pratiques culturelles. Les participantes et participants repartiront avec des stratégies pour intégrer la RV dans les programmes postsecondaires et communautaires, tout en reconnaissant son rôle de complément — et non de remplacement — aux pédagogies autochtones traditionnelles.
Anita Cameron, gestionnaire, Relations stratégiques autochtones – wītōkamāhtōtān Indigenous Strategy, Saskatchewan Polytechnic
Cette séance portera sur la Stratégie de réussite des étudiantes et étudiants autochtones 2024–2029 de Saskatchewan Polytechnic, Wichitowin ahci kaskihtamâsowin ati nikan, fondée sur l’expérience étudiante autochtone (kiskēyihtamowin). Les participantes et participants découvriront comment cette stratégie s’appuie sur 15 années de progrès pour renforcer le recrutement, la rétention et la réussite des étudiantes et étudiants autochtones.
La présentation mettra en valeur des initiatives clés telles que les dispenses de frais de demande d’admission, les bourses ciblées et le programme de transition Wîcihitowin, qui combine des soutiens culturels et académiques pour faciliter la transition vers l’enseignement postsecondaire.
La séance illustrera également la manière dont wītōkamāhtōtān Indigenous Student Success collabore avec divers départements afin d’honorer les engagements pris envers les Appels à l’action de la CVR et le Protocole sur l’éducation autochtone de CICan.
Les participantes et participants repartiront avec des idées concrètes pour mettre en place des soutiens inclusifs et ancrés dans la culture, favorisant l’appartenance et la réussite des apprenantes et apprenants autochtones — des approches qu’ils pourront adapter et partager au sein de leurs propres établissements.
Jaime Fiddler, consultante en conception de l’apprentissage – Indigénisation et décolonisation des programmes, Bow Valley College
Miriam Perry, professeure – Études autochtones, Bow Valley College
Comment les notions d’« intégrité académique » diffèrent-elles des conceptions autochtones de l’« intégrité » en tant que valeur fondamentale et mode de vie ? Les pratiques d’« intégrité académique », qui découlent généralement de visions du monde occidentales, peuvent-elles être véritablement décolonisées ?
Invités par notre propre établissement postsecondaire à explorer ces questions, nous avons entrepris un parcours critique visant à comprendre les pratiques d’intégrité selon les visions du monde autochtones et occidentales. Dans cette présentation, nous partagerons le cheminement de notre réflexion, ainsi que les principales tensions que nous avons identifiées lorsque ces deux perspectives de l’« intégrité » se rencontrent.
Nous présenterons également nos recommandations à l’intention de celles et ceux qui souhaitent entreprendre des actions concrètes pour « décoloniser » les politiques et pratiques d’intégrité académique, en insistant sur la nécessité pour les établissements postsecondaires de créer des espaces éthiques où la sagesse autochtone locale peut être véritablement mise au centre.
Pari Johnston, présidente-directrice générale, Collèges et instituts Canada (CICan)
Denise Pictou Maloney, présidente, Comité consultatif national de CICan sur l’éducation autochtone; conseillère principale, Initiatives mi’kmaq et autochtones, Nova Scotia Community College
Le Comité consultatif de CICan sur l’éducation autochtone (IEAC) et la présidente-directrice générale de CICan présenteront officiellement le Protocole renouvelé et exposeront la stratégie d’engagement post-lancement. À la suite du lancement, un cercle de partage offrira un espace d’échange sur des pratiques inspirantes et reproductibles issues des établissements membres qui mettent en œuvre les principes du Protocole.
Les membres du Comité consultatif partageront leurs expériences et leurs réflexions, mettant en lumière la façon dont le Protocole continue de renforcer les relations, la réconciliation et le leadership en éducation autochtone à travers le réseau des collèges et instituts. Les participants seront également invités à partager leurs propres pratiques.
Cette séance servira de catalyseur pour la mobilisation, la narration et l’apprentissage entre pairs, permettant de recueillir des pratiques exemplaires et des histoires de réussite qui orienteront les communications futures et le renouvellement collectif de l’engagement envers la vision du Protocole.
Leon Morris, gestionnaire de projets TI – instructeur principal, Joint Economic Development Initiative / Collège communautaire du Nouveau-Brunswick (CCNB)
Cette séance examinera comment enseigner des compétences « pratiques » à distance exige de redéfinir ce que signifie la participation active. Plutôt que de miser uniquement sur l’interaction physique, les formateurs peuvent encourager l’apprentissage par l’action — construire, expérimenter, créer ou tester à la maison. Des trousses d’activités ou des matériaux faciles à trouver permettent aux apprenants de s’engager concrètement, qu’il s’agisse de métiers spécialisés, de STIM, d’art ou d’apprentissage culturel, avec un accompagnement en direct ou par démonstrations enregistrées.
Des démonstrations claires et interactives sont essentielles. L’utilisation de plusieurs caméras ou de vidéos en gros plan facilite la compréhension, tandis que les simulations et laboratoires virtuels (comme PhET ou Tinkercad) reproduisent les environnements techniques. La collaboration reste au cœur de l’apprentissage : les apprenants peuvent partager leurs projets, échanger des commentaires et participer à des « journées de démonstration » pour maintenir un sentiment de communauté malgré la distance.
L’alternance entre apprentissage asynchrone et séances en direct renforce l’engagement. De courtes vidéos permettent de se préparer avant la pratique autonome, suivies de rencontres virtuelles pour la réflexion et la rétroaction. La documentation du processus à l’aide de journaux, photos ou vidéos approfondit l’apprentissage. Dans un contexte autochtone, les formateurs peuvent envoyer des trousses pour la broderie ou la fabrication de tambours et utiliser une configuration à deux caméras, combinant tradition, technologie et partage culturel pour rendre l’apprentissage à distance réellement « pratique ».
Allana Macaluso, directrice du mieux-être et des services aux étudiantes et étudiants, Kenjgewin Teg
Dave Barnes, enseignant en métiers, Kenjgewin Teg
Cette « Heure de réflexion » de Kenjgewin Teg explorera les philosophies fondamentales de l’établissement, enracinées dans l’Anishinaabemowin et l’Anishinaabe-aadiziwin.
Les présentateurs mettront en lumière les programmes de compétences, métiers et apprentissage, en soulignant les partenariats qui contribuent à leur réussite. Dave présentera le développement et la croissance de ces programmes, y compris les nouvelles collaborations prometteuses à venir. Allana expliquera comment les offres de formation sont profondément ancrées dans la culture et la langue, notamment à travers le Programme de distinction Anishinaabe-aadiziwin, qui aide les étudiantes et étudiants à bâtir leur « trousse personnelle de savoirs ». Au-delà des aspects académiques, Allana présentera les services de soutien holistique aux étudiantes et étudiants, qui relient les quatre dimensions du cercle médicinal — mentale, émotionnelle, physique et spirituelle — afin de favoriser l’équilibre et le bien-être tout au long du parcours d’apprentissage. Si un diplômé est présent, il partagera son expérience dans le programme, en expliquant comment le fait d’être enraciné dans la culture et la langue a favorisé sa croissance personnelle et son développement professionnel, ainsi que son cheminement actuel dans le domaine.
Alesia Malec, coordonnatrice, Recherche appliquée, Suncrest College
Deux enseignants du Suncrest College ont lancé une initiative novatrice en écriture pour soutenir la diversité des apprenants inscrits aux cours Compétences pour réussir destinés aux étudiants autochtones et aux nouveaux arrivants au Canada. Le projet a jumelé des étudiants de deux classes — Compétences pour réussir pour les nouveaux arrivants et Introduction à l’hôtellerie — en tant que correspondants, les encourageant à échanger chaque semaine par courriel afin de renforcer leur confiance en écriture et de favoriser les échanges culturels.
Des cercles de parole bimensuels ont enrichi l’expérience, permettant aux étudiants de partager leurs histoires et d’apprendre les uns des autres dans un cadre respectueux et en personne. Ces cercles ont favorisé l’apprentissage expérientiel et la compréhension mutuelle : les nouveaux arrivants ont approfondi leur connaissance des traditions des Premières Nations, tandis que les étudiants autochtones ont découvert des cultures du monde entier.
Deux nouvelles cohortes ont participé à des sondages anonymes visant à documenter et à transmettre les retombées du projet. Sa force réside dans sa simplicité et son adaptabilité, ne nécessitant aucun changement de programme tout en renforçant les compétences en communication, la conscience culturelle et le développement personnel.
Ce projet illustre l’engagement du Suncrest College envers une éducation inclusive et centrée sur l’étudiant, qui crée des ponts entre les communautés par la créativité et la connexion.
Gord Martin, concepteur de programmes d’études, Seven Generations Education Institute
Janine Landry, rédactrice de propositions, Seven Generations Education Institute
Cette séance présentera le développement d’un programme d’études axé sur la gestion des urgences et conçu pour les élèves de 11ᵉ et 12ᵉ années en Ontario, dirigé par le Seven Generations Education Institute. Les participantes et participants découvriront le processus collaboratif mis en œuvre par l’équipe pour concevoir et appliquer un programme ancré dans la culture, reflétant la vision du monde, les savoirs traditionnels et les priorités communautaires autochtones. La présentation mettra en valeur la participation inclusive des parties prenantes — jeunes, aînés, éducatrices et éducateurs, coordonnateurs en gestion des urgences et représentants gouvernementaux — dont les contributions ont façonné le programme à travers la recherche et la consultation dirigées par les Autochtones. Les participantes et participants obtiendront un aperçu de la manière dont cette initiative crée de nouveaux parcours entre l’école secondaire et le postsecondaire, tout en renforçant la capacité de gestion des urgences d’une façon qui reflète les valeurs autochtones et favorise l’autodétermination des communautés.
Kirsten Fantazir, présidente, Centre de recherche appliquée en sécurité publique, Lethbridge Polytechnic
Jami Albright-Tolman, chercheuse et professeure, Lethbridge Polytechnic
Heidi Davis, Iiniipoiakii (Buffalo Talking Woman), Thérapeute en récréation et enseignante de yoga et de méditation, First Thunder Wellness
Cette séance interactive présente Creative Circles, un modèle de soutien par les pairs dirigé par des Autochtones et fondé sur les arts, élaboré dans le cadre du projet de recherche CITAP du Lethbridge Polytechnic en partenariat avec le Ninastako Cultural Centre. Enraciné dans les systèmes de savoirs pied-noirs (Blackfoot), Creative Circles favorise l’intégration communautaire, la sensibilisation culturelle et la réconciliation à travers des expériences artistiques partagées, des enseignements d’aînés et des repas communautaires. Les participantes et participants prendront part à une séance douce et inclusive de yoga en plein air animée par Heidi Davis – Iiniipoiakii, Buffalo Talking Woman, thérapeute en loisirs et instructrice de yoga possédant plus de 20 ans d’expérience.
Animée conjointement avec un aîné local et l’équipe du CITAP, cette séance offrira un espace pour se reconnecter à la respiration, au corps et à la terre à travers les enseignements autochtones. Les thèmes clés incluent l’innovation autochtone, l’inclusion sociale et la mobilisation des savoirs. Les participantes et participants repartiront avec des pistes concrètes pour intégrer le savoir autochtone et les enseignements pied-noirs dans les initiatives communautaires, favoriser la guérison et faire progresser la réconciliation grâce à des approches créatives et culturellement ancrées.
Augmenter le nombre d’enseignants autochtones
Le café mondial sur la formation des enseignantes et enseignants autochtones (ITE) sera animé par le Indigenous Institutes Consortium (IIC). En 2024, la Fondation Rideau Hall (FRH) a lancé l’initiative sur la formation des enseignantes et enseignants autochtones, un effort national et à long terme visant à soutenir le recrutement et la rétention de 10 000 enseignantes et enseignants des Premières Nations, inuits et métis, ainsi qu’à promouvoir les changements systémiques nécessaires pour créer des possibilités d’emploi durables pour le personnel enseignant autochtone à travers le Canada.
Le IIC a tenu sa première séance nationale de mobilisation lors du Colloque nationale sur l’éducation autochtone 2024, puis a coorganisé des séances régionales de mobilisation en Ontario avec ses établissements membres. Cette séance interactive offrira aux participantes et participants l’occasion de partager leurs réflexions et recommandations sur la façon de concevoir et de mettre en œuvre un parcours national de formation des enseignantes et enseignants autochtones.
Tinisha Jordan, spécialiste du soutien aux étudiants autochtones, Lakeland College
Kelsey Borgford, ancienne élève, Anishinabek Educational Institute
Modératrice: Lorrie Deschamps, présidente, Oshki-Pimache-O-Win: The Wenjack Education InstituteCe panel dynamique réunit trois diplômées et diplômé exceptionnels — Tinisha Jordan, Colin Benedict et Kelsey Borgford — qui partageront leurs expériences, défis et réflexions au sein de l’enseignement postsecondaire. À travers leurs parcours vécus, ces étudiantes et étudiant mettront en lumière les soutiens qui leur ont permis de s’épanouir ainsi que les obstacles qui continuent d’influencer les trajectoires éducatives des apprenantes et apprenants autochtones.
